V’LA L’BON VENT !

ou les bienfaits du vent…

Les dégâts occasionnés par des vents violents s’invitent de plus en plus souvent dans les médias, y compris chez nous, sous forme de tornades localisées mais dévastatrices. Aussi avons-nous tendance à considérer les flux atmosphériques comme des éléments perturbateurs, alors qu’ils sont la plupart du temps de précieux auxiliaires. Le vent naît sous l’effet des différences de température et de pression dans l’atmosphère. Le soleil réchauffe la surface de notre planète qui chauffe à son tour la couche d’air qui l’entoure. Cet air augmente de volume, devient plus léger et monte. Arrivé en altitude, il rencontre un air froid qui descend : ces hautes et basses pressions génèrent le vent. Il existe des vents planétaires parce que les mouvements d’air véhiculent la chaleur des tropiques vers les pôles en relation avec la rotation de la Terre. Des différences locales de pression vont créer des vents géographiquement circonscrits (comme les brises de mer) et des vents plus conjoncturels (liés, par exemple, aux orages). Grand ordonnateur, le vent est source de toute vie, acteur principal de l’oxygénation des océans par agitation de sa surface (vagues) et de ses côtes (ressac). Il est impliqué dans les phénomènes météorologiques touchant le cycle de l’eau sans qui la Terre serait inhospitalière. C’est aussi un auxiliaire du vivant ; nombre de plantes et animaux lui devant, à bien des égards, une fière chandelle. Certaines espèces botaniques ont spécialement évolué en développant des structures pour maximaliser leur dissémination par le vent : cas des « parachutes » ascensionnels duveteux des pissenlits ou des samares des érables qui tournoient comme des hélices. Certains vertébrés voyagent grâce aux vents dominants ou aux formations orageuses qui les aspirent : cas de certaines araignées. Des oiseaux strictement marins épousent la crête des vagues en planant sur ce matelas d’air en mouvement. Du côté des mammifères, dont on sait que l’odorat est le sens principal, les prédateurs et leurs proies mettent à profit l’orientation du vent pour se positionner avantageusement ; et l’air sert aussi de vecteur à leurs phéromones sexuelles. Au fil des âges, notre propre espèce a fait du vent son allié, depuis le séchage des aliments périssables dont la viande et le poisson, la navigation à voile, l’aération des maisons, les moulins, la récupération du sel marin sur les tables d’évaporation, le transport aérien (montgolfières, planeurs…), les loisirs liés au vent (cerf-volant né en Chine, aujourd’hui planches et chars à voile, kite-surf…) et enfin la fabrication d’énergie électrique via les éoliennes. Au final : le vent, un ennemi qui nous veut du bien ou un ami qui nous fait du mal ?

Reportage Outback Images : Texte et photos Yves Thonnérieux

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